Pierres Sacrées

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Cassandre Ombrelune
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Cassandre Ombrelune


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MessageSujet: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptyJeu 12 Jan - 14:00

Le 21 Aneksi 4312.





L'aube se levait et les premiers rayons de l'astre du jour commençaient à darder de leurs lueurs la cité d'Enáwen, l'illuminant de couleurs rouge et or, et qui contrastait avec son apparente froideur. Enáwen semblait avoir retrouvé sa jeunesse d'antan, perdant de ce fait son austérité qu'il est coutume de constater en plein jour, mais également la magie qui l'animait la nuit grâce aux cristaux dont étaient pourvus les arbres et les habitations, et qui reflétaient la lumière des deux lunes et celle des diamants qui sertissaient un ciel d'encre noire. C'était cela qui donnait au territoire de Fëanör son mystère et aussi ce qui la rendait si fascinante aux yeux extérieurs.

La douce lueur du jour parvint jusque dans les appartements de la princesse héritière du trône de Fëanör, la princesse Cassandre Ombrelune. Ses paupières palpitèrent faiblement lorsque les rayons tentèrent en vain de pénétrer dans le bleu de ses yeux de saphir, mais des coups répétitifs sur la porte de sa chambre les lui firent ouvrir. La porte bâilla et deux servantes humaines entrèrent dans la pièce royale, armées de serviettes et d'un plateau d'or sur lequel reposait une coupe d'argent incrustée de pierres précieuses, et dans laquelle baignait un épais liquide d'un rouge sombre. Elles saluèrent leur maîtresse à la manière Enôrii, et Cassandre inclina la tête à son tour. L'Enôrii dégagea la couverture et sortit de son lit, dévoilant sa nudité aux deux humaines qui rougirent, ayant à la fois envie de continuer de contempler le corps d'albâtre qui s'avançait vers eux, et le désir de détourner la tête pour cacher leurs joues qui avaient pris une teinte aussi vermeille que deux belles pommes bien mûres. Cassandre eût un rire discret et un sourire, puis elle but quelques gorgées de sang dans la coupe d'un air désinvolte. Elle était habituée au fait qu'elle produisait souvent cet effet aux humains, qu'ils soient hommes ou femmes, et cela ne lui déplaisait aucunement, s'en jouant avec plaisir, par ailleurs. Si les deux humaines n'avaient pas été aussi vieilles, elle se serait volontiers amusée à les séduire un moment avant de les vider de leur sang par la suite. De toute manière, c'était, hélas ! Pour elles, le sort qu'elle leur réservait une fois qu'elles seraient trop âgées au point de ne plus pouvoir accomplir des tâches et la servir. Mais cela bien sûr, elles ne le savaient pas et les Enôrii avait bien pris soin de ne pas les en informer, jugeant que c'était inutile, et bien plus drôle de voir leurs visages terrifiés devant le fait accompli. La tâche qui incombait aux servantes était d'ailleurs de prélever le sang sur les humains d'élevage des Enôrii, qui venaient essentiellement de Lareagan. Ils vivaient dans un enclos à l'abri des regards et bien gardé, avec des enchantements pour qu'ils ne puissent pas s'échapper. L'un des enchantements était d'ailleurs de leur faire croire qu'ils vivaient une vie de rêve et qu'ils nageaient dans le bonheur. Oh ! Ils n'étaient pas si malheureux après tout. Et la raison pour laquelle les Enôrii savaient aussi bien cuisiner, comme avait pu le constater le seigneur Barohir, non sans étonnement par ailleurs, c'est tout simplement parce que le bétail humain devait être bien nourri pour produire un sang de qualité, et ils n'étaient jamais vidé de leur sang totalement avant l'âge de cinquante, voire soixante ans. Car il fallait le temps qu'ils aient une descendance dans l'enclos, avec d'autres femelles humaines, et le sang, c'était comme le vin : plus il est vieilli, meilleur goût il a. Telle était la façon de penser des Enôrii. Bien évidemment, l'élevage humain en question était une affaire que les Enôrii tenait secrète. Et Cassandre n'avait nullement l'intention d'en toucher un mot à Barohir, ni à qui que ce soit d'autre, car même si le bétail humain venait essentiellement de Lareagan et non de Delenör, le seigneur du royaume des dresseurs de pégases risquait fortement d'en être choqué. Et Cassandre l'appréciait trop pour lui révéler une telle chose, car elle ne désirait pas le faire fuir.


Reposant sa coupe tout en ne pouvant s'empêcher de jeter un regard aguicheur à l'humaine au plateau qui rougit de plus belle, elle s'enveloppa avec lenteur d'une serviette avant de se diriger avec grâce vers les salle de bain, pendant que l'autre domestique cherchait des vêtements propres dans son armoire. Barohir semblait être sorti de la chambre d'Eldakhar, car la princesse ne l'entendait ni ne sentait plus sa douce odeur fruitée. Elle prit une grande inspiration tandis que l'eau chaude mêlée de fleurs sauvages coulait dans le bassin de pierre dans lequel elle s'était installée pour se laver. Les domestiques se mirent à lui savonner son corps aux courbes élégantes et ses longs cheveux d'ébène. Cassandre trouvait leurs gestes doux et précautionneux pour des humaines et de plaisir, elle eût un grognement qui découvrit ses longues canines. L'Enôrii sentit un sentiment de peur croissante qui envahissait les domestiques, ce qui lui procura une certaine satisfaction personnelle. Elle aimait être l'objet de fascination, mais également de crainte des deux servantes humaines. Si elles avaient été un peu plus jeunes, Cassandre se serait sans doute amusée avec elles, mais les humains ont tendance à vite se dégrader lorsque la cinquantaine approche. D'ailleurs, il serait bientôt temps de leur trouver des remplaçantes, à ces deux-là. Les domestiques humains et le bétail ne pouvaient pas se targuer d'avoir une très longue espérance de vie, ici, à Enáwen. Surtout le bétail, en fait...

La princesse laissa les servantes l'envelopper d'un linge, et lorsque sa peau de neige fut sèche, elle enfila une tunique similaire à celle de la veille, et retourna dans sa chambre pour entreprendre de préparer ses affaires pour le voyage qui s'annonçait. Avec ses vêtements, elle glissa dans le sac des gourdes emplies de sang bien frais, six au total et...une pastèque. Elle avait de quoi tenir un mois et demi avec cela, une gourde pour chaque semaine. Cela serait frugal, mais suffisant, et elle ne pouvait se permettre de rationner davantage comme Barohir l'accompagnait pour le voyage. Elle ne voulait pas prendre le risque de ne plus se contrôler au point de le réduire à un repas de fortune. Ce serait mal vu par les alliés deleniens et surtout elle ne voulait pas tuer cet homme pour qui elle avait de l'affection. De plus, elle ne serait pas la seule Enôrii à faire partie du voyage, puisque son père lui avait demandé de prendre deux gardes du corps à ses côtés. Mais la princesse avait porté son dévolu sur Arya Lÿrargent, assurant qu'elle valait bien deux gardes à elle toute seule. Celle-ci avait d'ailleurs accepté, et puis voir de nouveaux horizons ne leur ferait certainement pas de mal, avait ajouté la princesse en souriant. C'est ainsi qu'il en avait été décidé.


Cassandre glissa ses skêlz dans leurs fourreaux, eux-mêmes fixés dans son dos par une sangle en cuir, se munit d'un arc et d'un carquois de cent flèches, puis dissimula un poignard acéré dans chacune de ses bottes en daim. Elle attrapa deux mèches noires qu'elle tressa lestement, et qu'elle noua derrière sa tête. Elle vérifia une dernière fois qu'elle n'avait rien oublié, ajusta son ocarina contre son sein, puis se rendit dans la salle du trône, dans laquelle se trouvait ses parents. Barohir et Arya se tenaient prêts, eux aussi, et après un dernier signe d'adieu, Cassandre ouvrit la marche en direction des écuries. Elle se dirigea vers l'enclos dans lequel somnolaient deux chevaux, un étalon noir, Sheïtan, qui était l'un des chevaux qu'Eldakhar montait et que Cassandre avait prêté à Arya en l'absence de son frère, et une jument blanche, Artedia. Elle finit par seller la jument qui poussa un hennissement joyeux en se laissant caresser. Cassandre lui sourit, et elle passa lestement sa jambe par-dessus l'encolure, son pied retombant avec grâce sur l'étrier. Les chevaux Enôrii étaient élevés pour leur grande taille -les Enôrii étant eux-mêmes très grands, faisaient boire les poulains à l'eau du lac sacré pour qu'ils atteignent une taille qui concordait avec la leur-, pour leur vitesse et leur aptitude à comprendre les ordres qu'on leur donnait. De même, les selles étaient faites d'un cuir léger, et les étriers étaient façonnés avec du cuir de drëkhass, caoutchouteux mais assez solide pour supporter le poids plume du Peuple de la Lune. Les trois cavaliers prêts pour le voyage, jetèrent un dernier regard à la Cité de la Lune et partirent ensemble, hors de son enceinte.

Après une après-midi de traversée, ils arrivèrent au pied du rempart de Brumefer. Cassandre avait abattu sa capuche noire sur sa tête, et l'on ne voyait d'elle que le bout de son nez et le bas de son visage. Elle avait un ventre bien rond qu'elle tenait avec amour sous son manteau noir. On eût dit qu'elle était enceinte de quelques mois, et qu'elle allait arriver à terme. Elle avait prévu de se faire passer pour l'amante de Barohir, et de prétexter qu'elle était enceinte de l'être humain avec lequel elle était liée pour pouvoir passer la frontière, car les Impurs comme les appelaient les siens, étaient massacrés, ainsi que les deux inconscients qui lui avaient donné la vie. C'était donc la raison officielle de son départ de Fëanör et elle ne comptait pas y revenir. Arya était sa sœur qui était au fait de leur acte, et qui les soutenait. Cassandre leur avait parlé de son plan durant le voyage, il ne restait plus qu'à savoir si cela allait fonctionner ou non. Dans le pire des cas, ils savaient tous trois de battre... Les gardes apparurent depuis les remparts et les toisèrent avec méfiance.



Ordre de passage :

- Cassandre Ombrelune
- Arya Lÿrargent
- Barohir Kordaskyan


Dernière édition par Cassandre Ombrelune le Ven 20 Jan - 18:20, édité 2 fois
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Arya Lÿrargent
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MessageSujet: Re: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptyLun 16 Jan - 3:53

[Pas forcément super génial, mais il est tard et j'suis pas au meilleur de ma forme. Je pense que ça suffira tout de même. ^^]

    Il n'y avait pas un bruit dans la demeure des Lÿrargent lorsque l'aîné rentra chez elle après une longue journée au palais. Quelques heures plus tôt elle avait eu l'agréable visite de Cassandre Ombrelune, celle-ci l'ayant choisi pour l'accompagner elle et le Seigneur Barohir. Arya était heureuse que la Princesse l'ait choisi. Elle appréciait Cassandre tout comme elle s'entendait bien avec Barohir, qu'elle avait rencontré dans la journée et puis cette mission lui permettrait de voir de nouveaux horizons et la changerait de la Forêt Argentée, ce qui ne lui ferait pas de mal. Elle avait chargé son commandant en second de prendre la relève en son absence et de faire comme d'habitude, il ne devrait donc pas y avoir de problème dans la protection de la famille royale.

    L'Enôrii pénétra à pas de loup puis grimpa tout aussi silencieusement l'escalier en colimaçon qui donnait au second étage où se trouvait sa chambre et celle de sa soeur. Elle ne s'autorisa à faire du bruit qu'une fois sa porte refermée derrière elle. Sa famille avait fini par s'habituer à l'entendre rentrée tard la nuit, très tôt le matin ou même en plein milieu d'une journée. Nakaïh était auprès de sa famille et ses pensées étaient toutes tournées vers ses petits, il était donc presque coupé d'Arya, mais celle-ci ne s'en plaignait pas.

    S'avançant vers un mannequin, elle retira d'abord ses Skêlz qu'elle posa sur une étagère puis elle retira une à une les pièces de son armure et les attacha sur le support en boit prévu à cet effet. Ce passant une main dans sa longue chevelure, elle décida de prendre un bon bain le lendemain et de préparer ses affaires dans les foulé. Elle retira ses vêtements et les posa au pied de son lit puis elle se glissa nue sous les couvertures en poussant un soupire de soulagement, avant de fermer les yeux et s'endormir presque aussitôt.

    Elle se réveilla peu avant l'aube, parfaitement reposée. Allongée sur le dos, elle observa le plafond un moment avant de se décider à se lever et à gagner la pièce attenante pour prendre un bain bien chaud qui la fit grogner de plaisir en l'aidant à détendre le moindre de ses muscles. Pendant qu'elle prenait soin d'elle, elle put entendre son père s'activer à l'étage du bas et en inspirant profondément elle sentie également une délicieuse odeur fruitée et qui n'était pas Enôrii... Serait-il allait lui chercher un humain pour qu'elle prenne le maximum de force ? Souhaitant obtenir rapidement cette réponse, elle ne tarda pas à sortir de l'eau chaude et à enrouler une serviette autour de sa poitrine tout en démêlant ses longs cheveux en passant ses doigts dedans. Lorsqu'elle fut parfaitement sèche, elle s'habilla puis descendit rejoindre son père. Celui-ci s'approcha d'elle et déposa un baiser sur son front avant de lui désigner un coin de la pièce. L'instinct de l'Enôrii ne l'avait pas trompé, il s'agissait bel et bien d'un humain ... ou plutôt une humaine. Dans les trente ans, blondes aux yeux bleus. Etrangement, Arya n'avait jamais aimé les humaines blondes aux yeux bleus et n'aurait donc aucun scrupule à la vider de son sang. Elle entendit son père quitter, mais son attention était déjà fixée sur l'humaine qu'elle toisait avec plaisir, découvrant ses crocs en un sourire peu rassurant. Elle combla l'espace qui la séparait de son déjeuné en quelque enjambés. L'humaine qui, normalement, vivait entouré d'enchantements qui lui faisait croire à une vie de rêve comprenait enfin qu'elle avait vécue dans un seul et unique but : servir de repas. La forçant à tourner la tête pour découvrir son cou, elle passa deux doigts sur sa carotide puis se pencha en avant, ses lèvres effleurant sa peau qu'elle sentit s'hérisser sous ce simple contact. Elle était également en mesure de sentir le rythme cardiaque de l'humaine, le sang pulsait dans ses veines ... Posant délicatement ses lèvres sur sa gorge, elle attendit quelques secondes avant de planter ses crocs dans sa chair... A peine le sang commença t-il à couler dans sa gorge que l'Enôrii laissa échapper un grognement de plaisir. Ce sang était délicieux, légèrement sucré et bien chaud, juste comme elle l'aimait ... Déjà elle sentait une douce chaleur se rependre dans tout son organisme. Elle en but jusqu'à la dernière goûte puis laissa mollement retomber le corps qu'elle observa d'un air distant avant d'aller se rincer le menton, qui avait prit un teinte rouge vif. Entre temps elle savait que son père allait s'occuper du corps, sachant que sa fille avait à faire.

    De nouveau dans sa chambre, Arya hésita longuement. Devait-elle porter son armure ou de simples vêtements ? Tout en sachant que son armure ne passait pas forcément inaperçue... Finalement son dilemme fut résolu lorsqu'elle se souvint qu'elle avait toujours son armure de Sentinelle qui était beaucoup plus discrète. Fort heureusement, elle lui allait toujours comme un gant. Elle prit ses Skêlz qu'elle attacha dans son dos grâce à des lanières de cuir, puis son arc et une quinzaine de petites lames en métal, des couteaux de lancer dont elle ne se servait presque jamais et qu'elle attacha à sa ceinture. Elle eut également la bonne idée de remplir une gourde d'eau et de la garder à porter de main, ainsi elle pourrait toujours se servir de son élément en cas de problème. L'Enôrii récupéra ensuite un long manteau noir qui masquerait le tout et comportait un large capuchon puis quitta la demeure des Lÿrargent pour le Palais, leur lieu de rendez-vous.

    Elle fut la première à arriver dans la salle du Trône où se trouvaient déjà Arthax et Ghalÿa Ombrelune, qu'elle salua comme il se devait. Elle échangea quelques mots avec eux avant que Barohir arrive. Elle le salua également comme le Seigneur qu'il était ... Il ne restait plus qu'à attendre la Princesse Cassandre, d'ailleurs celle-ci ne tarda pas à arriver.

    Arya s'approcha instinctivement de Sheïtan, qui posa sur elle un regard emplit d'intelligence. Celui-ci se laissa sceller avec plaisir puis l'Enôrii monta souplement sur son dos. Les trois cavaliers quittèrent ensuite la Cité de la Lune après un dernier regard en arrière. Pendant la traversée de la Forêt, Cassandre leur expliqua son plan pour traverser le mur de Brumefer, ce mur que les hommes avaient battis pour empêcher les Enôrii de pénétrer leur territoire comme bon leurs semblaient, même si cela n'empêchait pas toujours le Peuple de la Lune à faire des réserve d'humain chez eux ... Ainsi, Cassandre et Barohir serait deux amants qui allait avoir un enfant - Arya ne put s'empêcher de sourire en observant la Princesse placer la pastèque sous son manteau, se créant ainsi le ventre d'une femme presque à terme - Arya, quant à elle, serait la soeur de Cassandre et qui serait au courant de leurs actes, mais qui les soutenaient.

    Lorsqu'ils arrivent au pied du mur, Arya imita Cassandre en abattant son large capuchon noir sur son visage, le dissimulant totalement dans l'ombre. Son manteau était également plus ou moins fermé sur le devant ce qui empêchait les gardes de voir ce qu'elle portait au-dessous. (en fait-elle à un peu l'allure d'un Nazgul sur son cheval noir xD). Levant les yeux vers les gardes, elle resserra sa prise sur la bride de Sheïtan. Au mieux, le plan de Cassandre allait fonctionner. Au pire, ils savaient tout trois se battre.
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Barohir Kordaskyan
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MessageSujet: Re: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptyJeu 19 Jan - 17:58


Barohir s’était levé de bonne heure ce matin là. Alors que le palais dormait encore, il était descendu aux écuries pour retrouver Koïl, son pégase, et était parti s’entrainer un peu pour s’echauffer, mais aussi pour penser à autre chose, avant le long voyage qui l’attendait. Il y avait rencontré Arya, qui était elle aussi du voyage.
([HRP] : Voir RP « Le calme avant la tempête » , dans Feanor>Enawen [/HRP])

Une fois être revenue au palais, Barohir retourna dans la chambre qu’il occupait alors, la chambre voisine à celle de Cassandre. Déposant nonchalamment sur le grand lit son long manteau poussiéreux, son arc, son carquois, il pensait qu’il n’était pas spécialement présentable après le petit entrainement qu’il avait eu tôt ce matin là. Il défit sa ceinture, après avoir soigneusement retiré le fourreau qui y était accroché, retira son veston de cuir, et enfin la chemise de coton blanc. Il appela une des servantes, une jeune et belle humaine, dont le cou et les épaules dégagés laissait entrevoir quelques charmes :


- Faites moi couler un bain je vous prie. Je dois être prêt dans une demi-heure. ordonna-t-il.

Il se dirigea vers la salle de bain adjacente à la chambre, celle du Prince héritier Enorii, le frère de Cassandre, puis attendit que la servante revienne et, aidée d’autres servantes, toutes dans la fleur de l’âge, verse l’eau chaude dans la grande bassine de bois qui se trouvait dans la salle.

La salle de bain était une pièce de taille moyenne, avec en son centre un socle d’environ deux mètres et demi par deux mètres, qui servait pour mettre la bassine dessus. Il y avait une tablette qui était à la même hauteur que la bassine, et contre le mur une large banquette de velours rouge sang. Les murs quant à eux était décorés de carreaux de marbre blanc, et qui reflétaient la douce lumière de l’extérieur, filtrée par des rideaux accrochées à une fenêtre de taille moyenne, rideaux qui avaient ce même reflet argenté qui parcourait les murs du Palais Enorii.

Toute cette atmosphère argentée, ces reflets si étranges, rappelaient à Barohir le Lac Sacré. Il repensait alors à toute la soirée qu’il avait passée en compagnie de Cassandre. Une soirée tout simplement parfaite. Pas uniquement parce qu’il avait pu gouter l’eau du lac Quelinos, mais parce que la compagnie de la Princesse Enorii était agréable. Et, les effets qu’avait eus l’eau du lac étaient incroyables. D’ailleurs, il ne senti pas la présence de la Princesse dans la chambre voisine. Ni son odeur, ni les étranges vibrations qui émanaient en temps normal de tout ce qui l’entourait. Elle était absente.
Il pouvait sentir, en dedans et en dehors de la pièce les battements de cœur des servantes, comme s’il sentait la chaleur qui émanait de leur corps, cette douce vibration l’attirait… Etrange pensait-il. Quelque chose clochait. Il se sentait attiré mais pas nécessairement par leur beauté, mais plutôt par leur cœur, leur chair, leur sang. Fermant les yeux, il remit cette sensation sur le compte de l’interprétation qu’il en avait faite car oui, cela l’effrayait. Les servantes étaient particulièrement belles, c’était simplement ça, oui.

Il retira ses bottes, son pantalon puis la tunique en coton qu’il portait en dessous, et se glissa dans l’eau. Alors que la servante versait encore de l’eau chaude, il fut frappé par un détail qui jusqu’ici n’avait pas attiré son attention, alors qu’elle se tenait au dessus de lui. Deux petits points brunis entachaient son cou. Les servants du palais royal étaient pour beaucoup d’entre eux humains. Il fit le rapprochement.
Non… pensait-il. Si jolie, et vouée à un destin si tragique… cela lui brisait le cœur. L’espace d’un instant Barohir senti une part de colère, qui fut aussitôt enterrée par une autre pensée : Il savait que les Enorii aimaient le sang humain. Il savait que LUI était protégé contre eux de part son rang. Les gens de pouvoirs sont par nature des gens cruels et les Enorii, aussi merveilleuse que puisse être leur culture, n’en étaient pas moins des prédateurs pour les humains. Tout comme on élevait des porcs, des chevaux, des chiens, il fallait s’attendre à ce que des humains puissent être retenus quelque part en ces lieux. Les humains faisaient partis de la chaine alimentaire, c’était une fatalité.


- Quelque chose ne va pas Seigneur ? demanda la servante qui observait Barohir
- Non… Je … me disais seulement que vous devez mener une vie merveilleuse ici.
- Oui Monseigneur, nous avons tout ce qu’il nous faut ici ! Nous vivons en paix, c’est parfait n’est ce pas ?
Il marqua une courte pause avant de reprendre, souriant :
- Vous avez probablement raison. Profitez-en comme il se doit alors. Dites, vous pourriez m’apporter la sacoche en cuire qui doit se trouver dans une des poches de mon manteau ? Merci.

[i]La servante sortit de la salle de bain, puis revint un court instant plus tard, apportant une petite sacoche de cuir fermé par une cordelette et la déposa sur la petite tablette avant de quitter la salle de bain. Barohir y sortit deux petits bouts de bois qu’il emboita l’un à l’autre, puis fixa au bout un petit réceptacle cylindrique et creux. Il sorti de la sacoche une besace, plus petite, puis prit un peu de tabac de l’intérieur. De la sacoche, il sorti une petite boite où étaient rangés de petits bâtonnets de bois dont une des extrémités était enduite de souffre. Il frotta le bâtonnet à la bassine et une flamme apparu. Il alluma sa pipe et commençait à fumer. Le tabac des Landes Eternelles était d’une rare qualité. Entre ça, et la bière, les Seigneurs Nains avaient tout pour plaire. Ce sont eux qui fournissaient le Delenor en denrée précieuses comme celles-ci.

Laissant son esprit vagabonder dans les cercles de fumée qui émanaient de sa bouche, Barohir repensait à la servante, réduite à l’état d’esclave. Il se dit qu’un jour il en parlerait avec Cassandre. Barohir ne savait rien, mais de voir ces marques sur le cou d’un humain vivant le laissait sceptique. Il préféra tout simplement ne plus y penser. Le voyage qui s’annonçait allait être long. Très long. Puis il pensa à autre chose : Koïl. Un cavalier montant un Pégase ? C’était tout sauf discret. Il fallait le renvoyer au Delenor. Ainsi, Barohir pourrait également envoyer un message à son Etat-Major pour les tenir au courant de son avancée.

Il sorti de l’eau, se sécha, puis remit sa tunique, son pantalon et sa ceinture. De retour dans la chambre, il s’assit près du bureau et déplia le nécessaire à écrire que Cassandre lui avait laissé. Il écrivit une lettre à Fehrdredd dans laquelle il détaillait les évènements depuis son départ. Bien entendu, il n’écrivait pas un mot sur le Lac Sacré ni sur la soirée passée avec Cassandre Ombrelune. Il n’écrivit pas non plus les détails du voyage qu’ils allaient entreprendre. Si jamais la lettre était interceptée il ne valait mieux pas que l’on sache où se trouveraient la Princesse Enorii, le Chef de la Garde Royale Enorii et le Seigneur du Delenor. Il ferma la lettre, la cacheta. Puis, il prit une chemise de coton qui semblait vieillie et usée de ses affaires, remit son veston de cuir par-dessus, s’habilla de son long manteau sombre et poussiéreux et enfila ses bottes. Puis il prit son carquois et son arc, son baluchon, et sorti de la chambre.

Il descendit dans les écuries, fixa la lettre sous la selle de Koïl et dit alors tout bas, tout en lui caressant la tète :


- Tu dois livrer ça le plus vite possible à Fehrdredd. Je compte sur toi. Désolé de ne pas partir avec toi… On doit rester discret. Reviens-moi vite. Fonce !
Puis le Pégase parti au galop des écuries, avant de prendre son envol. Barohir, en le voyant partir dans un dernier battement d’ailes, avait un pincement au cœur. Et si c’était la dernière fois qu’il le voyait ? Il retourna dans le palais, essayant de chasser ces idées sombres.

Il retrouva sans grande difficulté l'entrée de la Salle du Trone, et restait un court instant devant la porte, durant lequel il se demandait si l'idée de quitter le Delenor avait été vraiment sage... Peu importe, il ne pouvait pas revenir en arrière. Il entra dans la salle. Il adressa un salut courtois au couple royal Enorii. Arya se tenait là également, prête à partir. Barohir lui fit un petit signe de tète avant d'aller s'asseoir à une table sur un des côtés de la pièce, patient. Seule Cassandre manquait. Elle les rejoignit un peu plus tard. Barohir était impressionné de la voir armée, comme si elle allait avoir à se battre. Puis, après un dernier adieu à Arthax et Ghalÿa, ils quittèrent la salle du Trone pour prendre des chevaux aux écuries. Barohir, dont la tenue vestimentaire le faisait passer pour un simple voyageur plutôt que pour un Roi, expliqua aux deux Enorii qu'il avait envoyé Koïl au Delenor, et comptait prendre un simple cheval pour passer inaperçu.

L'après-midi s'était passé sans encombres. Le voyage avait été calme, la route dégagée. Le ciel était couvert mais il ne pleuvait pas. En chemin, Cassandre avait expliqué à Barohir quels rôles ils allaient devoir jouer : celui de deux amants en fuite. Il espérait que cela marcherait. Pourquoi pas, après tout ? Alors qu'ils étaient à cheval, au pas, une question des plus simples et bêtes à la fois vint à l'esprit du jeune Roi :


- Il faudra bien que l'on se nomme différemment qu'en pensez vous ?
Il regardait alternativement Cassandre et Arya, le sourire en coin.
- Je serai "Nox" , un simple rôdeur. D'accord, ce n'est pas terrible, mais je pense qu'on ne nous posera pas de question la dessus au moins.
Il regardait Cassandre dans son déguisement d'Enorii enceinte, et reprit avec le sourire.
- Ma chère, j'espère seulement que cette pastèque que vous mettrez au monde sera belle et vivra heureuse... Cassandre, ce déguisement vous vas à ravir! Après ça j'éviterai de plaisanter c'est promis. Néanmoins c'est la vérité, ça vous vas bien.

Il ignorait comment la Princesse allait réagir, et il se méfiait des réactions d'Arya, ne sachant pas si cette dernière comprendrait l'humour humain ou non.

Arrivés à Brumefer, Barohir descendit de son cheval, cacha tant bien que mal le grand d'Arc d'ébène entre son baluchon et la selle et enfila sa capuche. Il se dirigea vers les deux gardes qui gardaient l'entrée.


- Bonsoir, Gardes. Mon nom est Nox, fils d'Arghox le Barde, et voici ma compagne, ainsi que sa soeur. Nous sommes des voyageurs itinérants et ne demandons rien de plus qu'une chambre où passer la nuit avant de repartir vers les Landes du Sud. Ma compagne est enceinte, et nous avons besoin d'un lieu où nous reposer...

Barohir avait dans sa poche une bourse bien remplie. Trop bien remplie pour être celle d'un simple voyageur, mais bien assez remplie pour deux gardes silencieux...


EDIT du 1/03/12 : petite modification aux niveaux des dialogues pour rendre le RP un peu plus "sérieux"
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Cassandre Ombrelune
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MessageSujet: Re: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptyJeu 8 Mar - 14:18



Les trois cavaliers étaient arrivés au pied du rempart de Brumefer. Les gardes les jaugeaient d'un air méfiant. L'un d'eux s'écria :

« Halte là ! Veuillez nous donner votre identité ! »

Barohir, qui avait choisi le pseudonyme de Nox et se faisait passer pour un simple rôdeur, expliqua la situation aux gardes. Pour confirmer ses propos, Cassandre, encapuchonnée, s'avança avec sa monture, la main posée sur un ventre proéminent, les lèvres pincées. Elle espérait sincèrement que le subterfuge fonctionnerait et elle jeta un coup d'oeil discret à Arya qu'elle sentait prête à dégainer dans le cas où les choses se passeraient mal. Dans le pire des cas, Cassandre aussi avait une arme redoutable et elle n'aurait aucun scrupule à lancer une énorme pastèque en pleine face de l'un des gardes pour forcer le passage. Elle poussa un gémissement de douleur en se tenant le ventre, se remémorant ses deux accouchements d'autrefois, et hurla d'une voix paniquée aux intonations hystériques et réalistes :

« Le bébé va arriver, je ne vais pas tenir longtemps ! Pitié, laissez-nous passer ! Aaargh ! »

Elle s'approcha davantage de Barohir, s'appuyant contre son épaule, et des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Après un moment d'hésitation, l'un des gardes bafouilla :

« Bon...hum...allez-y mais ne traînez pas. Il y a une guérisseuse qui habite à quelques minutes d'ici. Elle pourrait vous aider pour mettre au monde l'enfant. Ouvrez la porte ! » ordonna-t-il à ses autres hommes.

Cassandre fit avancer son cheval pour traverser le rempart de Brumefer, se tenant toujours le ventre, ou plutôt la pastèque et sécha ses larmes. Elle se sentit assez fière de sa prestation et d'avoir pu berner les gardes de Brumefer. Elle n'aimait pas du tout ce mur sinistre qui lui donnait la chair de poule avec ces hauts pics de fer. Elle hocha la tête de gauche à droite pour se changer les idées, et flatta affectueusement l'encolure d'Artedia, sa jument blanche. Celle-ci avait grand besoin de se défouler, d'après ce que sentit Cassandre, elle semblait essayer de galoper sur place. La princesse attendit qu'ils se soient suffisamment éloignés de Brumefer, de sorte qu'elle-même ne puisse plus discerner les gardes pour s'assurer qu'eux ne la verraient pas, pour sortir la pastèque de sa bure et de lancer Artedia au grand galop. Elle siffla entre ses dents pour stimuler la jument qui répondit derechef et accéléra son rythme endiablé. À ses côtés, l'énorme étalon noir l'avait rejointe et elle poussa un hennissement joyeux en se rapprochant de lui. Cassandre lança un sourire à Arya avant d'éclater de rire en repensant à l'épisode de la pastèque. Elle n'était même pas sûre que cela aurait fonctionné, mais ce fut un succès. Finalement, elle fit ralentir Artedia jusqu'à l'arrêter totalement et mit pied à terre. La pastèque tomba sur le sol mais ne se brisa pas. Cassandre dessella Artedia et lui ôta son mors et son licol. La jument s'ébroua de bonheur et souffla bruyamment avant de s'éloigner brouter l'herbe environnante. Les chevaux devaient se reposer, cela faisait longtemps qu'ils se déplaçaient et ils devaient mourir de faim et de soif. La nuit était déjà tombée et Cassandre, enlevant son capuchon, prit la parole :


« Nous nous reposerons ici pour la nuit. En général, les bêtes sauvages n'affluent pas dans le coin, d'après ce que j'en sais. Il nous faudra atteindre la cité Helaris au plus vite, afin d'avertir le roi. Nous nous ravitaillerons dans les villages et chasserons pour les vivres. Il y a des points d'eau à distance raisonnable sur tout le territoire. Nous ne nous arrêterons pas dans les autres villes principales, cela prendrait trop de temps. L'idéal serait de tracer une ligne droite depuis ici. »

Cassandre sortit une gourde de sa bure sombre et but quelques gorgées chaudes du liquide rougeoyant et épais qu'elle contenait. Elle finit par la boire dans son intégralité et la referma.

« Il faudrait que nous allumions un feu...Je n'ai rien sur moi pour faire cela et mes pouvoirs seraient inutiles...Je suis de l'élément Terre. Je vais plutôt chercher du bois sec, ce n'est pas cela qui doit manquer par ici...Ensuite j'irai chasser. »

Cassandre s'éloigna et ramassa quelques branches desséchées qui gisaient çà-et-là, et revint les bras pleins. Elle laissa tomber les branches assez brutalement sur le sol, n'ayant plus la force pour les porter davantage. Elle se massa les bras pendant que ses compagnons mettaient en place les branches mortes. Barohir avait trouvé des pierres qu'il frottait l'une contre l'autre et Arya ramenaient des herbes sèches pour aider le feu à démarrer. Attirés par le bruit des pierres qui s'entrechoquaient, les chevaux s'étaient rapprochés et observaient la scène d'un œil vigilant, hennissant de temps à autre, comme pour les encourager. Cassandre leur sourit et leur murmura quelques mots en Enôrii à l'oreille. Ils frottèrent leur grosse tête contre elle en soufflant. Elle aimait beaucoup les chevaux et ils semblaient le lui rendre. Mais pour communiquer avec les animaux, il était plus facile d'utiliser l'Aspect Totem. Elle esquissa un sourire en direction des chevaux et quelques secondes plus tard, une louve à l'épaisse fourrure blanche et aux yeux d'or l'avait remplacée. Elle poussa un hurlement qui déchira le calme de la nuit, accompagné des hennissements des chevaux. Elle trottina gaiement sur ses pattes de velours et se posta près de Barohir, sa tête pleine de fourrure arrivant au niveau des hanches du seigneur de Delenör, ses yeux d'or le regardant d'un air amical et affectueux.
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Arya Lÿrargent
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MessageSujet: Re: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptyVen 9 Mar - 0:31

    L'Enôrii posa sa main sur l'encolure de Sheïtan alors que celui-ci émettait un hennissement furieux à l'intention des gardes de Brumefer. Son regard se posa sur Cassandre et leurs regards se croisèrent. Elle lui adressa un discret hochement de tête et raffermit sa prise sur la bride de sa monture alors qu'elle se penchait afin de se frottait la jambe, même si en vêtirait elle venait de saisir très discrètement la lame qu'elle avait cachée dans sa botte. L'Enôrii devait avouer que Cassandre était douée pour jouer la comédie et si elle n'avait pas su qu'elle allait accoucher d'une pastèque, elle aurait pu la croire vraiment enceinte. Alors que la Princesse rapprochait sa monture de Barohir, contre qui elle s'appuya, Arya ne put s'empêcher de l'admirer pour son talon certain lorsqu'il s'agissait de jouer la comédie. Ses parents avaient dû en baver lorsqu'elle était jeune.

    Finalement, le jeu de l'héritière du Trône porta ses fruits et les trois voyageurs purent passer le mur. Ce mur qui lui donnait la chair de poule à chaque fois qu'elle avait dû le franchir. Arya n'aimait que moyenne les humains, surtout ceux de Lareagan, car après tout c'était à cause d'eux qu'elle avait perdue sa mère étant jeune. Les trois cavaliers partirent au galop et l'étalon noir ne tarda pas à rattraper Artedia, la jument blanche que montait Cassandre. Sheïtan émit un hennissement joyeux en se rapprochant d'elle et Arya rejeta complètement son capuchon en arrière, quelques mèches de cheveux fouettant le vent. La sensation de vitesse, le vent sur son visage ... voilà une sensation qu'elle appréciait particulièrement et à laquelle elle n'avait pas goûté depuis longtemps. Finalement, le trio s'arrêta et Arya saute lestement à terre, ne tardant pas à desceller sa monture qui partit rejoindre Artedia un peu plus loin.

    Levant le regard vers Cassandre alors qu'elle prenait la parole, la pluri-centenaire hocha la tête et s'éloigna un peu de ses deux compagnons pour chercher de quoi allumer un feu. Elle revint avec du bois et de l'herbe sèche, tout comme Cassandre, puis les déposa en tas. Elle déposa ensuite une bonne quantité d'herbe sèche un peu plus loin, puis construisit une pyramide au-dessus avec les branches. Barohir alluma le feu en frottant deux pierres l'une contre l'autre.

    Arya s'approcha de sa besace qu'elle avait laissé dans l'herbe et en sortie une gourde dont elle but le contenue d'une traite, soupirant de bien être lorsqu'elle l'eut terminée. Le sang qu'elle venait d'absorber la réchauffait déjà et elle sentit une nouvelle force prendre possession de son être. Lorsqu'elle se retourna vers Cassandre, celle-ci avait disparue, laissant sa place à une louve blanche aux magnifiques yeux d'or, ceux-ci étant posé sur Barohir. L'Enôrii se rapprocha de ses deux compagnons.


    « Des yeux d'or, comme les miens. Ils sont magnifiques, Cassandre. »

    Elle esquissa un sourire, dévoilant ses crocs aiguisé, puis s'éloigna de quelques pas et avec une aisance certaine, prit elle aussi son aspect totem. En une fraction de seconde, elle venait de laisser sa place à une tigresse à la douce fourrure noire et aux yeux d'or. De moindre taille que Nakaïh, elle était tout de même impressionnante. Elle s'approcha en trottinant de Cassandre puis bondit sur celle-ci en rugissant, prenant bien garde de ne pas la blesser. Elles roulèrent dans l'herbe puis Arya libéra Cassandre de son emprise en s'éloignant d'un bon, émettant ce qui s'apparentait à un rire. Elle reprit son apparence normale un peu plus loin.

    « Restez donc ici tout les deux, je vais ramener quelque chose de comestible pour vous, Barohir. »

    Elle lui adressa un sourire puis bondit à travers les arbres en prenant une nouvelle fois son aspect totem. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas chassé sous cette forme, ce qui pourtant était très pratique. Marchant lentement en humant l'air, elle flaira la trace d'une biche. S'orientant dans cette direction, elle disparue à travers les bois aussi silencieuse qu'un fantôme.

    Tapis dans les buissons, elle observait sa proie, prête à bondir. Crocs et griffes dehors, elle attendit quelques secondes supplémentaires puis bondit sur sa proie. Ses crocs se refermèrent sur sa gorge et la pauvre biche mourut d'asphyxie. Satisfaite, elle reprit le chemin du campement. Elle réapparue lentement, sortant de l'ombre des arbres où elle était quasiment invisible. Nakaïh avait toujours était impressionnant de part sa taille mais aussi à cause de la couleur peu commune de sa fourrure. Bien qu'elle soit rayée de blanc, dans le noir il fallait avoir l'oeil pour le remarquer. Déposant sa prise près du feu, elle redevint elle-même en une fraction de seconde puis vint s'asseoir auprès de Barohir et Cassandre, tirant la carcasse sans vie près d'elle. Sortant un couteau de nulle part, elle commença à dépecer l'animal de sa peau. Fort heureusement, sa prise n'était pas très grosse, cela ne lui prit pas bien longtemps. Attirant plusieurs morceaux de bois vers elle, Arya confectionna rapidement de quoi faire tenir la viande au-dessus du feu puis déposa le tout au-dessus des flammes et donna son couteau à Barohir.


    « Occupez vous en, j'ignore comment vous désirez votre viande. »

    Elle observa brièvement Cassandre puis quitta la pierre sur laquelle elle venait de s'asseoir. L'Enôrii se laissa tomber dans l'herbe en soupirant de bien être, ses longs cheveux noirs se détachant tout seul et venant encadrer son visage au teint clair et aux yeux d'or. Même si Arya portait une armure, elle restait très belle, comme n'importe quel Enôrii. Elle se servit de sa bure comme oreiller, parvenant ainsi à garder ses deux compagnons en visuel sans avoir besoin de fournir d'effort pour se redresser. Son dos était assez tendu comme cela, il était inutile de lui infliger plus de mal.

    « Il n'y aura pas besoin de tour de garde cette nuit, je veillerai sur vous deux. » elle sourit et rajouta rapidement « J'ai l'habitude des nuits blanches, ça ira. »
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Barohir Kordaskyan
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MessageSujet: Re: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptyMar 13 Mar - 8:19

Barohir venait d'allumer le feu, dont les flammes, timides, allaient être bien suffisantes pour les éclairer et pour faire cuire la viande. Alors qu'Arya était parti chasser, il parti à son tour à quelque mètres du campement de fortune qu'ils avaient installés pour chercher une pierre. Finalement, il en trouva une telle qu'il le voulait : longue et plate. Revenu près du feu, il commença à disposer quelques autres pierres autour du feu selon une disposition triangulaire, puis posa simplement la plus grosse pierre sur le dessus, de façon à ce que le feu puisse la chauffer rapidement. Il regardait alors Cassandre, transformée.

- Vous autres, Enorii, n'avez pas besoin de chauffer votre viande. Et le sang dont vous vous abreuvez... n'a surement pas le temps de refroidir. Mes ancêtres, lorsqu'ils ont appris à utiliser le feu, ont développé des techniques simples mais efficace. Voyez par vous même Cassandre, les humains ne sont pas des bêtes. Si seulement tous les Enorii pouvaient s'en rendre compte...

Puis la louve blanche l'observa de ses yeux dorés.

- Je ne suis pas habitué à ce genre de... transformation. A vrai dire c'est la première fois que j'en vois une à l'oeuvre. Même si nous avons conscience des pouvoirs Enorii, nous en ignorons tous la portée. Mais en ce qui me concerne, si j'avais un tel pouvoir je n'en voudrai pas faire usage. Se transformer pour être quelque chose d'autre ? A nos yeux ce serait un manque de respect pour nos anciens, nos mères, qui en nous donnant la vie ont fait de nous ce que nous sommes.

Vous devez surement trouver ça étrange, mais la fierté humaine est une maladie qui malheureusement est dans mes veines aussi.

Et je suis là assis parlant à une louve. Je m'en souviendrai un moment de ce voyage.


Ainsi il se tut, souriant à Cassandre. Puis Barohir parti chercher son arc et ses flèches, qu'il avait laissé dans son paquetage près de son cheval. Il revint près du feu de nouveau et commença à polir son arc. Puis il se saisi de sa dague, et fit une petite encoche dans l'arc, près de l'inscription portant le nom du défunt Héritier du Delenor, Dearanûr. Barohir y écrivit une date, précédée de la lettre C, dont il soigna particulièrement la typographie, un style purement Delenien.

- Cet arc, expliqua-t-il, est le témoin des personnes qui auront marqué ma vie et si je devais mourir sur un champ de bataille, alors il montrera la voie aux Deleniens, pour qu'ils sachent Qui a fait mon histoire, et ainsi Qui a indirectement fait l'histoire du Delenor. Si cet arc venait à disparaître ils sauront alors que vous aurez comptée pour nous tous.

Il continuait alors de polir son arc, jusqu'à ce qu'Arya n'arrive, traînant derrière elle le corps d'une biche. Barohir prit sa dague, et se décidait à apprendre à Arya comment préparer de la viande pour les humains.

- Chère Arya, je sens que vous n'allez pas aimer la suite. Bon, en temps normal je l'aurais faite cuire à la broche mais on a pas de broche et sa prendrait un temps fou. On va simplement couper dans le filet ici, ici et... ici, près des pattes arrières. La viande est toujours tendre là et plus savoureuse. J'espère que vous ne vous en êtes pas complètement abreuvée en revanche...

Il disposa les quelques morceaux de viandes soigneusement découpés sur la pierre, qui se mirent à cuire rapidement. Au bout de quelques minutes de cuisson, Barohir découpa un morceau qu'il mangea en s'aidant de la pointe de sa dague. Après son repas, il parti chercher son nécessaire à fumer. Il sorti de son sac sa longue pipe courbée et la chargea d'herbe, avant de se mettre à fumer.


Le lendemain matin, Barohir se réveilla assez tôt. Il vit Arya qui semblait s'être assoupie, assise, pendant sa garde et Cassandre allongée sur le sol. Ignorant si elles dormaient ou non, il s’éclipsa en silence, profitant du calme matinal pour faire un tour.

Pour une raison qu'il ignorait, ou du moins il ferait croire qu'il l'ignorait si c'était nécessaire, Barohir entendit au loin le bruit d'un cours d'eau. S'arrêtant debout au milieu des arbres, il ferma les yeux et se concentra. Chaque élément des bois devenaient petit à petit perceptible : la sève dans les arbres, bien que végétale, il semblait que tout ce mouvement dans les veines de la nature faisait un bruit incessant, que le souffle dans les feuilles devenait une symphonie, des choeurs entiers qui chantaient leur propres louanges, et le cour d'eau non loin de là, devenait le vrombissement des cordes, mêlé à la puissance de percussions. Il ouvrit les yeux, l'orchestre se tut.

Barohir senti l'étrange communion qui s'opérait alors entre lui et le monde environnant. Souriant, il se mit alors à courir dans la direction du cours d'eau pour se défouler un peu. Et, là où il aurait juré que le cours d'eau semblait être loin de l'endroit où il s'était arrêté, il lui semblait l'avoir atteint en un temps bien inférieur à ce qu'il lui aurait été possible en temps normal. L'eau du lac avait définitivement augmentée certaines de ses capacités. Cela allait être difficile à cacher très longtemps aux yeux de tous.

Profitant de la chaleur des premiers rayons, il se dévêtit et disposa ses vêtements au pied d'un arbre près de la rivière puis, marchant pied nus sur quelques galets, il se laissa tomber dans l'eau fraîche pour se laver. Une fois chose faite, il restait un moment dans l'eau à nager, profitant d'un moment de répit avant de reprendre la route.


- Savoir profiter des petits plaisirs de la vie... Je me demande si les Enorii connaissent vraiment ça. Ou alors elles vont me prendre pour un vrai gosse... pensa-t-il à voix haute.

Il se mit à rire, imaginant la tète des Enorii face à un Roi qui ne respectait aucun protocole, puis se détendit de nouveau dans l'eau, se vidant la tète, fermant les yeux, et écoutant de nouveau l'orchestre naturel donner son plus beau concert, comme si cette musique, si belle, était le dernier morceau d'un monde qui se savait en péril.
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Cassandre Ombrelune
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MessageSujet: Re: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptySam 31 Mar - 21:28


La louve blanche posa son regard doré sur Arya qui lui adressa la parole. À ses mots, la louve remua gaiement la queue en produisant un son à mi-chemin entre le grognement et le hurlement, et se dressa sur ses pattes avant de retomber en douceur sur l'herbe. Elle se mit à courir comme une folle autour de ses compagnons de route puis s'arrêta net, posant son regard sur Arya qui prit la forme de son Totem. Une imposante tigresse à la fourrure noire et aux yeux d'or remplaça l'Enôrii, qui se mit à trottiner en direction de la princesse qui remua la queue. La tigresse bondit soudainement sur la princesse, qui effectua un saut de côté en poussant un petit couinement, et toutes deux se jetèrent l'une sur l'autre, dans un concert de rugissements et de jappements. Les deux animaux roulèrent dans l'herbe et la louve se mit à courir à toute allure, la tigresse déjà sur ses talons malgré l'avance qu'elle avait prise. La langue sur le côté et les oreilles au vent, la louve blanche galopait de toute la puissance de ses pattes, et fit demi-tour sans prévenir pour se ruer sur Arya, la faisant tomber dans l'herbe. Elle décida de mâchouiller généreusement l'oreille du félidé qui ronronnait, couché sur le dos et les pattes en l'air. Cassandre s'esclaffait intérieurement en tentant d'imaginer ce que devait penser Barohir d'une telle étrangeté. Cela devait lui paraître bizarre de voir deux femmes pluri centenaires s'amuser comme de vraies petites filles.

Finalement, les deux Enôrii reprirent leur apparence normale, sauf Arya, qui, après les avoir informés de son intention d'aller chasser pour Barohir, se métamorphosa de nouveau en tigresse au pelage d'ébène, disparaissant dans les fourrés. Cassandre se tourna vers Barohir, dévoilant ses canines en un sourire et lui répondit :



« Ce pouvoir fait partie intégrante de notre personnalité. Lorsque nous avons dix ans, nous devons partir à la recherche de notre animal Totem, afin d'être complet et reconnu comme membre à part entière de notre communauté. Puis notre esprit et celui de notre Totem deviennent liés au point de n'en former plus qu'un seul. Nous devenons alors vraiment Enôrii. Chaque animal a une signification, une symbolique. Une personne rusée, avide de connaissance, aura probablement pour Totem un serpent. Une personne courageuse, forte et déterminée, aura par exemple un tigre pour Totem, comme Arya. Et une personne loyale, qui aime diriger un groupe, ayant le sens de la famille, pourrait se lier à un loup, car ils vivent en meute. Tout ceci a une signification, Barohir. Et cela fait partie de notre fierté, de mettre en exergue le lien si puissant qui nous unit à nos Totems au point de prendre l'apparence de l'espèce à laquelle ils appartiennent. Mais c'est à double tranchant... » soupira Cassandre en posant son regard sur les deux astres lunaires.

Elle le braqua sur Barohir lorsque celui-ci s'éloigna, prenant un arc qu'il montra à la princesse. Celle-ci l'effleura de ses doigts pâles et fins et regarda l'humain graver quelque chose sur son arc. Une date et un C. Il lui expliqua alors qu'il y avait une inscription pour chaque personne ayant marqué sa vie, afin de révéler à son royaume qui l'avait accompagné sur le chemin de la vie. Cassandre esquissa un sourire et remercia Barohir.


« Je suis touchée de cet acte. Je ne connais pas vraiment les humains, mais je me souviendrai de vous à jamais, Barohir. » murmura-t-elle.



Quêliniel et Sÿlmenás avaient déjà bien entamé leur course dans le firmament étoilé lorsqu'Arya revint, sa proie prisonnière de ses puissantes mâchoires. Elle la déposa aux pieds de la princesse et du roi, avant de reprendre son apparence humaine. Le roi humain se tourna vers Arya, lui annonçant qu'il allait lui montrer comment on préparait la viande, et prit sa dague pour découper la chair de la biche. Puis, il déposa la viande sur la pierre, patientant jusqu'à ce qu'elle soit cuite. Cassandre huma l'odeur que la viande dégageait, retroussant le nez. Elle connaissait cela. Elle avait vu faire les esclaves humains pour se nourrir, bien qu'ils aient tendance à assaisonner davantage en temps normal. Elle fixa Barohir durant le temps de son repas, son immobilité la faisant ressembler à une statue de marbre. Elle ne remua que lorsqu'il prit sa pipe pour fumer, et se dirigea vers les chevaux pour les caresser et leur murmurer à l'oreille. Il fut ensuite l'heure de dormir, et Cassandre tendit ses mains vers le sol, ses yeux se mettant à luire étrangement, et la terre se modela de manière à former une couche plus confortable. Elle s'allongea à quelques centimètres d'Arya et ferma les yeux aussitôt.

***
Barohir fut le premier à se lever tôt dans la matinée et la princesse Enôrii ouvrit les paupières. Elle avait le sommeil léger, et étant couchée sur la terre, son ouïe fine lui permit d'entendre des pas fouler le sol. Elle attendit que Barohir se soit suffisamment éloigné pour se relever. Elle était peu accoutumée à dormir à même le sol, sans un lit moelleux sous son corps, et elle se craqua le cou en grimaçant. Comme elle n'avait rien d'autre à faire et qu'Arya dormait à poings fermés, elle décida d'aller retrouver le Seigneur de Delenör. Elle s'approcha de son pas léger et contourna un arbre et ce qu'elle vit la fit piler net. Elle eût juste assez de temps pour voir certaines parties de l'anatomie de Barohir avant de se dissimuler sans bruit derrière le tronc d'arbre. Elle le regarda pénétrer dans l'eau et nager quelques temps, appuyée contre l'arbre. Il ne semblait pas l'avoir remarquée puisqu'il se mit à parler à voix haute pour lui-même. La princesse prit la parole à son tour :


« Détrompez-vous Barohir, nous sommes un peuple très festif. Et concernant les enfantillages, vous avez pu avoir une démonstration en direct d'Arya et moi en Aspect Totem. Je n'avais jamais vu d'humain nu auparavant. C'est intéressant.» ajouta-t-elle sur un ton qui se voulait nonchalant.

Sans attendre de réponse, Cassandre s'approcha à pas de loup et entreprit de se dénuder totalement, dévoilant son corps d'un blanc de neige, élancé par son mètre quatre vingt-cinq. Ses cheveux lisses d'un noir d'ébène rejetés en arrière lui parvenait au niveau des coudes, encadrant son visage ovale aux traits fins. Sa poitrine délicate généreuse était elle aussi dévoilée, sans pudeur aucune, et les jambes interminables s'enfoncèrent dans l'eau fraîche de la rivière, la faisant frissonner quelque peu. Elle lui adressa un sourire avant de s'écarter pour aller nager un peu plus loin. Elle plongea la tête dans l'eau et la ressortit, avec une Arya qui la toisait sur la berge. Elle lui sourit et se rapprocha d'elle en nageant sur le côté.


« Vous devriez vous joindre à nous, Arya. Elle est fraîche et délicieuse, elle devrait vous convenir. »

Cassandre se transforma en louve pour aller nager sous cette apparence quelques minutes avant de revenir sur le sol ferme, près d'Arya. D'humeur taquine, elle se rapprocha d'elle puis s'ébroua, son épaisse fourrure projetant toute l'eau accumulée sur l'Enôrii aux yeux d'or. La louve esquissa un grognement rieur puis redevint Cassandre l'Enôrii. Elle attendit que les rayons du soleil sèchent sa peau rendue brillante par les gouttes qui persistaient sur son corps puis se rhabilla. Il serait bientôt l'heure de reprendre la route...
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MessageSujet: Re: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptySam 31 Mar - 23:34

    Alors que Cassandre et Barohir s'allongeaient afin de se reposer, Arya demeura éveillée. Elle attendit qu'ils plongent dans le monde des rêves avant de se lever et, avec précaution, s'éloigna un peu. Elle marcha quelques minutes, le vent soulevant ses longs cheveux sombres, tandis que son regard d'or était levé vers les étoiles. Elle se mit alors à réfléchir, immobile, une silhouette dans l'obscurité. Toujours dans ses pensées, elle revint au campement et s'assit près du feu. Jouant avec l'alliance de sa mère qu'elle portait autour du coup, elle posa son regard sur Cassandre. Depuis leur première vraie conversation et tout ce qui s'en était suivit, Arya commençait à vraiment apprécier la Princesse pour ce qu'elle était vraiment, une femme de confiance, loyal, sympathique et en qui elle trouvait une confidente, même si elle avait encore du mal à s'y faire, elle savait qu'elle pouvait venir lui parler. Son regard se posa alors sur le jeune humain, Barohir. Elle ne le connaissait guère, mais l'appréciait pour ce qu'il était, même si au fond il restait toujours un repas potentiel. Arya se doutait de la nature des sentiments du Seigneur du Delenor à l'encontre de la Princesse, et espérait que cela n'allait pas ... mal se terminer. Elle se souvenait bien des mots d'Arthax peu après que Cassandre soit venue la trouver. Elle devait « surveiller » Barohir et Cassandre, et non simplement « veiller » sur eux.

    Elle soupira longuement, elle verrait bien avec le temps de toute façon, mais ils allaient être ensemble un moment, alors autant faire en sorte que tout se passe bien. Arya prit une position plus confortable et étendit sa jambe droite devant elle, laissant l'autre pliée, puis ferma les yeux. Elle n'avait pas l'intention de dormir, elle ne ressentait pas de fatigue de toute façon et était habituée à veiller de longues heures, mais puisqu'elle n'avait rien à faire, autant se détendre un peu, faire le vide et retrouver des forces. Elle retira ses Skêlz de son dos, puis une partie de l'armure qu'elle avait porté jusqu'ici, soupirant d'aise lorsque le vent caressa sa peau. Elle se retrouva rapidement avec un simple haut sans manche. Ses paupières se fermèrent d'elle-même et elle se plongea dans une profonde méditation, ouvrant ses sens aux alentours.

    Le lendemain, alors que le soleil se levait, elle n'avait guère changée de position. Elle se releva lentement et fit craquer ses os puis s'étira rapidement. Cassandre et Barohir dormaient toujours, surement fatigué par la longue chevauchée de la veille. Comme plus tôt dans la nuit, elle s'éloigna un peu mais à travers les bois cette fois-ci. Elle s'arrête près de la petite rivière, regardant l'eau sans bouger. Elle jeta un regard en arrière, puis une fois certaine d'être seule, se dévêtit lentement. Avec un soupir de bien être, elle laissa le vent caresser sa peau délicate, d'un blanc de neige, puis se glissa lentement dans l'eau, celle-ci étant naturellement à une température très agréable mais qu'elle était la seule à pouvoir ressentir. L'eau arrivait juste au-dessus de sa poitrine, et bientôt l'Enôrii disparue sous la surface, nageant avec facilité, comme si elle avait fait cela toute sa vie. Dans son élément, elle se sentait particulièrement bien.

    Sortant sa tête de l'eau, elle nagea un peu, se souvenant de tout ce qu'elle avait pu faire au contact de l'eau, ne serait-ce qu'avec son ancien fiancé ... Etrangement, c'est un sourire qui lui vint aux lèvres lorsqu'elle y repensa. Elle avait décidéde donner une chance au frère de Cassandre, peut être qu'un jour elle recommencerait ... mais avec lui.

    Après s'être lavé, elle sortit de l'eau et se laissa aller dans l'herbe, les rayons du soleil la réchauffant lentement, bien qu'il fut encore très tôt. Le fond de l'air était d'ailleurs assez frais, mais elle n'en avait cure. Une fois sèche, elle s'habilla de nouveau, mais délaissant le plastron de son armure qu'elle trouvait étouffant, se retrouvant ainsi dans une de ses tenues favorites, c'est-à-dire un pantalon, des bottes et un simple bustier lassé sur le devant et dévoilant son nombril près duquel se trouvait le tatouage symbolisant son élément. Elle n'était pas l'une de ces Enôrii qui portaient de belles robes, pas tous les jours en tout cas, même si cela lui arrivait comme Cassandre avait pu le voir quelques semaines plus tôt. Arya retourna ensuite au campement et ranima le feu, puis s'assit à sa place, contre un arbre et tressa sa longue chevelure ébène. Elle ferma ensuite les yeux, attendant le réveil de ces deux compagnons de route.

    Quelques heures plus tard, Barohir fut le premier à se réveiller et s'éclipsa, suivi par Cassandre quelques minutes plus tard. Arya soupira alors, pensaient-ils vraiment qu'elle dormait ? Non mais franchement, membre de la garde royale et dormir pendant son tour de garde ? C'était mal la connaitre et un peu vexant, d'ailleurs. Arya se releva donc et pénétra dans les bois, se retrouvant rapidement à l'endroit où elle était venue quelques heures plus tôt, sauf que cette fois-ci Barohir était dans l'eau, Cassandre également mais plus loin. Elle n'avait jamais vu d'humain nu, mais ne s'attarda pas non plus, Barohir restait un Seigneur. Elle se rapprocha donc de la position de Cassandre, qui la remarqua sur la berge et l'invita à la rejoindre. Arya regardait la Princesse dans les yeux afin de ne pas voir son corps nu. Cassandre n'était pas pudique, certes, mais Arya ne trouvait pas cela ... convenable, qu'elle puisse la voir en tenue d'Eve.


    « L'eau est mon élément, Princesse, qu'elle soit glacée ou bouillante, je ne sens pas la différence. Pour moi, l'eau est toujours délicieuse. »

    Pendant ce temps, Cassandre avait prit son Aspect Totem et s'approchait d'Arya, le pelage complètement trompé. Elle s'ébroua près d'elle, lui envoyant un peu d'eau, ce qui ne la gêna pas, mais quand elle reprit son apparence humaine, les joues de l'Enôrii rougirent et elle détourna vivement le regard du corps nu de la Princesse. Le rire cristallin de Cassandre lui parvint, ce qui la fit rougir encore plus.

    « Une dame de votre rang devrait être pudique, Majesté. » Lui dit-elle alors que Cassandre se rhabillait.

    Cependant, une lueur de malice venait de naitre dans son regard et alors que Barohir se rapprochait, lui aussi rhabillait, Arya attrapa Cassandre en passant une main sous ses genoux et l'autre dans son dos et, ignorant ce qu'elle pouvait lui dire, s'approcha de l'eau et l'a jeta dedans, purement et simplement, un vrai et grand sourire dévoilant ses canines sur le visage. Certes, ce n'était pas convenable comme conduite, mais elle s'en moquait.

    « L'eau est-elle toujours aussi bonne, Majesté ? »

    Pour seule réponse, une racine s'enroula autour de sa cheville, manipulée par Cassandre et avant qu'Arya ait pu faire quoi que ce soit, elle chuta dans l'eau, éclaboussant Barohir ainsi que la Princesse. Trempée, elle jeta un - faux - regard noir à Cassandre, puis se mit à rire et sortit de l'eau, utilisant son pouvoir pour chasser l'humidité de ses vêtements et ses cheveux. Lorsque l'héritière du trône fut également sortie de l'eau, Arya la prit par les épaules et fronça les sourcils, signe évident de sa concentration. En quelques minutes, Cassandre fut sèche également et le trio retourna au campement pour un petit déjeuner constitué de sang pour les deux Enôrii et ... quelque chose dont l'odeur ne plaisait pas à Arya pour Barohir.

    Ils se mirent rapidement en selle après avoir terminé leur repas. Arya revêtit sa bure et rabattu le capuchon comme la veille afin de masquer ses oreilles effilé dont les pointes percé sa chevelure ébène. Ses Skêlz étaient également dissimulé sous son vêtement.

    Après une petite heure de route, Arya stoppa sa monture et fit signe aux deux autres cavaliers de faire de même. L'Enôrii se baissa juste à temps pour éviter une flèche qui se planta dans un arbre voisin et elle sortit aussitôt l'un de ses skêlz en posant pied à terre. Un groupe de cinq hommes sortit alors de derrières les arbres et il était clair qu'à leur regard leurs intentions n'étaient guère bonnes. Dans un cri de guerre, le combat débuta.

    Arya fut rapidement en prise avec deux hommes. Elle en frappa un à l'entre jambe, ce qui le fit se plier en deux, puis elle le frappa avec son coude pour le mettre à terre. Elle se retourna vivement pour parer un coup d'épée et repoussa l'assaillant. D'un élégant salto arrière, l'Enôrii s'éloigna, perdant sa bure en route. Ils comprirent à quoi ils avaient à faire et redoublèrent d'ardeur. Arya trancha la gorge du premier tandis qu'elle repoussait le second avec ses pouvoirs. Elle jeta alors un coup d'oeil à Cassandre et Barohir, ils ont avaient terminé avec leur adversaire. Arya retroussa les lèvres, dévoilant ses crocs et poussa à ce qui ressemblait à un grognement animal, comme un tigre. Levant le bras, elle souleva l'homme avec son pouvoir puis, serrant brusquement le poing, elle lui brisa la nuque en un craquement d'os parfaitement audible. Sans plus de cérémonie, elle nettoya la lame de son Skêlz, remit sa bure et remonta sur son cheval. Elle ne semblait pas regretter ce qui venait de se passer et semblait même y prendre plaisir, mais un imperceptible mouvement de tête de sa part signifia que ce n'était guère le cas et qu'elle aurait préféré ne pas devoir faire une telle chose si elle avait eu le choix.

    Son regard croisa celui de la Princesse, puis elle rebâtit son capuchon sur son visage, dissimulant ses trais délicats aux regards. La chaine en argent qui retenait l'alliance de sa mère pendait à son coup, l'anneau d'argent de perdant entre ses seins, étant donné qu'elle ne portait pas le plastron de son armure qu'elle avait mit dans une sacoche, accrochée à la selle de Sheïtan. Le trio était sur la route menant à la capitale du Lareagan et à mesure qu'ils se rapprochaient, ils rencontrèrent de plus en plus d'humains ... et malgré le fait qu'Arya ce soit nourri récemment, la brûlure familière de la soif se fit sentir dans sa gorge. Elle saurait se contrôler, mais se trouver au plein milieu de repas ambulant dont elle entendait les pulsations de leurs coeurs ... Arya croisa une nouvelle fois le regard de la Princesse, et par ce simple regard lui fit comprendre ce qu'elle ressentait, même si elle ignorait si c'était la même chose chez elle ...
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Barohir Kordaskyan
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MessageSujet: Re: Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre]   Nouveau départ [PV : Arya, Barohir + libre] EmptyMar 3 Avr - 9:19

Il ne fallut que peu de temps pour que la tranquillité que Barohir avait souhaité avoir ne soit brisée. Brisée, pour son plus grand plaisir. Cassandre approchait lentement du bord, et avait répondu à Barohir alors qu'il pensait à voix haute.

- Eh bien Princesse je suis surpris qu'Arya et vous puissiez ignorer avec autant d'aisance les conventions de votre peuple. A vous voir toutes les deux on aurait dit deux adolescentes. Quand je pense que vous n'avez que quelques centaines d'années de plus que moi... ironisa-t-il, souriant.

Mais alors qu'il allait reprendre, il vit l'Enorii, non choquée par la nudité de Barohir, se déshabiller complètement et se mettre dans l'eau également. Le Seigneur du Delenor était loin de respecter les conventions exigées par la noblesse, et de voir le corps nu de l'Enorii semblait même lui faire oublier la nature de leur mission. Elle ne semblait nullement inquiétée de la situation, mais lui en revanche, senti brûler en lui un feu incontrôlable. Car Barohir n'était après tout qu'un homme, un humain, et comme tout humain, tout ce qui pouvait avoir trait à la sexualité était un plaisir auquel tous se laissaient aller. Bien que les Deleniens étaient adeptes d'un mode de vie parfois libertin, Barohir se senti, à la vue de Cassandre, tel un jeune adolescent qui découvrirait pour la première fois le corps d'une femme. Voici ce qu'il en dit dans son journal de bord, à une page datée du même jour :

" Par tous les Dieux, de tous les mondes que j'ai vu, des terres que j'ai explorées, de tout ce temps passé dans les cieux, à être au dessus des hommes, de tout ce temps passé à servir le Delenor, le plus beau des Royaumes, je crois que jamais je n'aurai vu pareille beauté, tout ceci dans le corps d'une Enorii, qui plus est celui de la Princesse héritière. Définitivement, nos femmes vont me paraître si fades, si petites, comparées à ce que j'ai pu voir aujourd'hui. Fherdredd mon vieux, si tu avais vu ça, je doute que tu pourrais tenir en place, et tu n'imagineras surement jamais avec quelle concentration je tâche, là, de me contrôler.

Nous ne sommes que des humains, et si la Princesse Enorii voyait ce qu'il arrive aux hommes un peu trop désireux et envieux, je risque de passer pour un simple animal. Ces courbes, cette grâce et cette noblesse, les reflets presque nacrés de l'eau sur sa peau, je n'ai pas fait qu'admirer un corps, j'ai été hypnotisé par Son corps. Maudit soient les Enorii et leur jeunesse quasi-éternelle !! Je plaisante bien sur, mais de savoir qu'à côté de ça je ne suis qu'un homme, et que mon corps, aujourd'hui jeune, sera demain flétri et faible, ça m'attriste. Par tous les Dieux, si un jour il m'est donné le luxe de goûter au plaisir de la gente féminine Enorii, je crois que plus jamais je ne pourrais revenir à la réalité. Mes pensées ne doivent en aucun cas se détourner de mon chemin.


Les pensées de Barohir étaient plus que confuses. Il préféra continuer de nager comme si de rien était quelque temps, afin de masquer tant bien que mal les effets non désireux de ses pensées les moins académiques desquelles il était la proie en ce moment précis. Puis Arya prit la parole, rappelant telle une gouvernante s'adressant à un enfant, les conventions exigées par le rang occupé par Cassandre. Barohir se tourna vers elle.

- Les conventions chère Arya ne sont que des règles, et les règles sont faites pour ne pas être respectées. Les animaux sont-ils pudiques ? Non, et nous ne sommes au fond rien de plus que des animaux je le crains. Et quant à vous, Cassandre, dit-il sans se tourner vers elle, avant de reprendre avec le sourire : j'en viens à remercier les cieux que notre relation ne soit que d'ordre diplomatique...

Alors qu'ils sortirent de l'eau, se séchèrent puis se rhabillèrent, Arya se jeta sur Cassandre pour la jeter à l'eau. Usant de ses pouvoirs, Cassandre pu se venger sans grande difficulté, envoyant Arya la rejoindre dans la rivière. Barohir observait les deux Enorii, et ne pu s'empêcher de ressentir presque de l'agacement devant l'insouciance de ses deux compagnes de voyage.


- Sortez de là, on n'a pas que ça à faire je vous rappelle... Désolé d'être rabats-joie mais nous avons encore beaucoup de route à faire.

Il termina se s'habiller, enfila ses bottes et son manteau en cuire, avant de remettre son arc et son carquois sur son dos.

Une heure plus tard, ils avaient levé le campement et reprirent la route. Au bout d'un certain temps, Arya leur fit signe de s'arrêter. Quelque chose semblait préoccuper l'Enorii. A l'instant même où elle descendit de son cheval, elle eut à peine le temps d'esquiver une flèche qui lui était destinée, qu'un groupe de cinq hommes les attaquèrent.

En un éclair, Barohir attrapa son arc, sauta de son cheval, et prépara une flèche qu'il envoya droit dans la jambe gauche de l'un de leurs assaillants. Barohir avait visé l'artère principale, cela lui laissait encore quelques instants... Celui ci tomba à terre, et tandis qu'il courait vers le groupe, il mit un coup de pied qui alla droit au visage et laissa l'homme inconscient à terre. Arya se battait comme une lionne contre deux des cinq hommes, et Cassandre idem, qui avait sorti ses skêlz de leur fourreau. Alors qu'elle se battait contre deux autres des hommes, elle esquiva un coup d'épée envoyé par l'un d'entre eux et répliqua. Barohir eut juste à peine le temps de voir que le deuxième homme s'était mis à l'écart et s'apprêtait à asséner un coup par derrière à Cassandre, qu'il décocha une flèche droit dans la jugulaire du fourbe, qui tomba au sol. Il vit Cassandre lui lancer un regard, avant d'achever celui contre qui elle se battait en duel.

- Enfin un peu d'action, ça commençait à me manquer... Arya, celui là n'est pas encore vidé, si vous voyez ce que je veux dire... [i] dit il dans un sourire étrange, tandis qu'il récupérait ses deux flèches.


- Vous avez intérêt à en profiter pour vous nourrir toutes les deux. Je tiens pas avoir à finir entre vos dents. Quand à vous Arya, tachez de vous contrôler davantage. Une fois arriver à la capitale, vous serez toutes les deux au milieu d'humains et vous le savez. Le moindre faux pas, et c'est toute notre mission qui échouera.

Il jeta un regard sombre à Arya, considérant alors que son manque de contrôle était un danger qu'il ne fallait pas oublier. Une épée de Damocles qui risquerait de les trahir et ainsi mettre en péril leur objectif et par conséquent la survie de plusieurs Royaumes.

Ils reprirent la route, et ne mirent pas longtemps à atteindre l'entrée de la grande Helaris, Après avoir chevauché quelques temps en pleine nature, ils surent qu'ils étaient arrivés à Helaris, capitale du Lareagan, alors qu'ils approchèrent un pont de pierre qui leur permirent de traverser une rivière se finissant en cascade à quelques centaines de mètres plus loin, dans la vallée boisée.

Helaris était une belle ville, où l'on vivait beaucoup de l'agriculture et de la chasse. Néanmoins, la ville demeurait aux yeux de Barohir une pâle copie du style Enorii, en plus petit, en plus fade. L'architecture rappelait le savoir faire des créatures de la forêt, mais la touche humaine était toujours perceptible : Les humains avaient davantage recours à la brique et la pierre taillée là où les Enorii n'utilisaient que des éléments naturels, façonnés à l'aide de quelques magies dont la maîtrise était inconnue des humains. Les colonnes qui soutenaient les toits, les arcades en ogive au dessus des chemins pavés, les cascades et cours d'eau qui passaient ici et là, tout semblait offrir un cadre de vie paisible, ce qui contrastait avec la puissance militaire et tactique du Lareagan, dont on donnait bonne réputation. Les relations diplomatiques entre Enorii et Lareagiens se disaient bonnes, aussi cela pourrait, pensait Barohir, faciliter la tâche.

Alors qu'ils avancèrent à cheval, Barohir jeta un bref coup d'oeil à Arya, dont le visage, caché par sa capuche, semblait ne rien laisser transparaître. Il ne pu voir le même éclat doré dans ses yeux, éclat étrange qui apparaissait à chaque fois qu'elle commençait à avoir faim. Elle était rassasiée. Puis il se tourna vers Cassandre, qui elle semblait un peu plus confiante. Elle adressa un bref sourire à Barohir, qui le lui rendit.


- J'espère que vous êtes en forme, toutes les deux. Nous allons devoir prendre contact avec les dirigeants du Lareagan. Mais avant toute chose il va falloir que nous en apprenions davantage sur la nature de leurs intentions, s'ils sont au courant de ce qui se passe en dehors de leurs remparts. Leur armée est puissante, le Lareagan est un allié à considérer. Qu'en pensez vous Cassandre ?

La bas, on dirait une auberge. Nous devrions y faire une halte le temps de réfléchir à tout ça.


Ils continuèrent à cheval, tranquillement, sans que personne ne leur prête une grande attention. Les rues pavées d'Helaris étaient larges, et tout le monde pouvait y circuler sans difficultés. La capitale témoignait d'une grande richesse, à en juger par les ornementations des bâtiments. Cette ville avait quelque chose d'étonnant de par sa structure, s'étalant sur toute la vallée, au milieu de grands arbres, d'espaces lumineux, de rivières et de cascades, c'était comme si elle avait poussé d'elle même au beau milieu des éléments.

- En fait, je serais en faveur qu'on aille directement au palais Royal. Ne perdons pas de temps.
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Cassandre Ombrelune
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